Le Blog du Geek
Un expert en technologie SCOTS avertit que le métavers devrait être interdit aux enfants de moins de 10 ans en raison de ses dangers.
Mark Evans affirme que la « réalité étendue », y compris les casques de réalité virtuelle (VR), combinée au nouvel «Internet virtuel» connu sous le nom de métavers, pourrait exposer les jeunes aux criminels et aux agresseurs à moins qu’elle ne soit fortement réglementée.
Evans est consultant en technologie immersive et fondateur / directeur de la technologie de la société technologique mondiale Nomadix Media, et met en garde contre les contrôles qui doivent être mis en place.
Il a déclaré : « Nous avons besoin d’une gouvernance universelle qui mette en place des freins et contrepoids pour éviter que nos enfants et nos jeunes ne soient exploités.
“J’irais même jusqu’à interdire le métavers à toute personne de moins de 10 ans.
“Les mesures d’adhésion et les protections de la vie privée devraient être obligatoires – et les mondes virtuels contrôlés avec de lourdes amendes et des peines d’emprisonnement comme menace.
“Plus important encore, toute personne entrant dans l’espace métavers sur n’importe quelle plate-forme doit être contrôlée et vérifiée avec une pièce d’identité vérifiable.”
Evans a également comparé le métavers au personnage de Child Catcher dans le film de 1968, Chitty Chitty Bang Bang, un méchant qui arrache et emprisonne les enfants en les attirant avec des sucettes gratuites.
Evans a ajouté: “Certaines choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, et je pense qu’il en va de même pour le métavers.
“Il est présenté comme un espace sûr, un lieu de type Nirvana qui est exempt de préjugés du monde réel, car le sexe, la race ou le handicap n’existent pas.
“Mais si le métavers est un endroit où les utilisateurs peuvent être n’importe qui ou n’importe quoi, n’est-ce pas également vrai pour tous les fraudeurs, criminels sexuels et imposteurs qui attendent de profiter de nos jeunes ?”
Evans suggère que des leçons doivent être tirées du Dark Web – le monde souterrain en ligne des activités illégales anonymes, du trafic de drogue à la pornographie – avant que des métavers ne soient créés sur le nouvel Internet.
Lire aussi : Le nouveau projet fou d’Elon Musk : La publicité dans l’espace
Evans poursuit en soulignant les signes avant-coureurs qui existent déjà.
Il s’agit notamment des gros titres mondiaux sur les soirées sexuelles virtuelles sur ROBLOX, un jeu pour enfants qui serait utilisé par les deux tiers des enfants américains de 9 à 12 ans. Roblox compte plus de 200 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde.
Très populaire auprès des enfants, c’est un univers tentaculaire en constante expansion dans lequel les joueurs peuvent se rencontrer, discuter et jouer.
Le jeu peut être un excellent débouché pour la créativité et le jeu en ligne, mais un côté plus sombre du titre a été révélé.
Roblox a un problème sexuel. Un reportage de la BBC a trouvé un homme nu, ne portant qu’un collier de chien, conduit à travers le sol par une femme en tenue de bondage.
Les utilisateurs sollicitent régulièrement et ouvertement le cybersexe, tandis que d’autres regardent porter des uniformes nazis.
Ces révélations ne sont pas un incident isolé, d’autres joueurs signalant un comportement inapproprié généralisé.
Roblox sait depuis longtemps qu’il a un problème de contenu pour adultes sur sa plateforme, mais le jeu du chat et de la souris entre utilisateurs et développeurs n’a qu’un seul gagnant…
Et sur la plate-forme de médias sociaux VR de Facebook, Horizon Worlds, une femme a déclaré avoir été pelotée par des inconnus. Nina Jane Patel, 43 ans, a révélé : « Dans les 60 secondes qui ont suivi mon adhésion, j’ai été harcelée verbalement et sexuellement. Trois à quatre avatars masculins, avec des voix masculines, essentiellement, mais ont pratiquement violé mon avatar.
Joe Osborne, un porte-parole de Meta a répondu qu’ils étaient “désolés d’apprendre que cela s’est produit” et que la société apportera des “améliorations” pour assurer la sécurité de tous.
Evans poursuit : “Mon point de vue est qu’avant que des marques comme Nike, Adidas ou Disney puissent investir dans le métavers, il doit y avoir une réglementation et des protections de la confidentialité des données.”
Il y a actuellement un sprint de grandes entreprises technologiques comme Sony, Microsoft et Meta (anciennement Facebook) pour développer leur propre monde virtuel.
Les utilisateurs accéderont au métavers à l’aide d’un casque VR ou d’une lentille portable.
Facebook a récemment changé son nom en Meta et investit 10 milliards de dollars dans la réalité augmentée et le développement de la réalité virtuelle.
Cela inclut le changement de marque de son casque VR de “Oculus Quest” à “Meta Quest”.
Le géant des médias sociaux prévoit d’aller au-delà du jeu et d’apporter le métavers à tous les aspects de notre vie, y compris la forme physique, le lieu de travail et les médias sociaux.
Evans prédit que le métavers aidera les grandes marques à augmenter leurs bénéfices et à récolter de précieuses données biométriques et comportementales – en proposant des activités virtuelles comme des événements de marque, des concerts et même des opportunités de se connecter avec des célébrités.
