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Dark Web : Zoom sur le Monero, cette crypto pour rester anonyme

Si elle n’est pas la cryptomonnaie la plus en vogue du fait de ses cours, Monero, en plus de se maintenir à un seuil respectable avoisinant les 120 dollars pour un token, n’en finit pas d’être sollicitée par de nombreux utilisateurs à travers le monde. Bien qu’il ne s’agisse pas de la seule cryptomonnaie anonyme sur le marché, elle est réputée pour être la plus fiable et la mieux cotée qui soit en terme de capitalisation.

Toutefois, ce succès présage un revers alors que de nombreux observateurs insistent sur le rôle de Monero comme monnaie du Dark Web.

Le Dark Web qu’est-ce que c’est

Le Dark Web, rien que par son nom, suggère le pire. En effet, c’est sur le Dark Web qu’ont lieu de nombreuses transactions illégales. Tous les trafics les plus prohibés s’y agencent alors. La vente de drogue, le trafic d’armes et même le trafic d’organes ou encore d’être humains y est chose courante.

Le Dark Web, à proprement parler, est un ensemble de sites Internet uniquement accessibles via un accès sécurisé. Tout le monde ne peut pas s’y rendre à moins d’avoir les outils techniques permettant d’y accéder en tout anonymat.

Si ces sites Internet ne peuvent pas être tracés ou alors, difficilement, les flux de capitaux transitant via cette interface où sévit un trafic illégal peuvent en principe être suivis. Du moins, cela était le cas jusqu’à l’apparition de la cryptomonnaie Monero qui a, de par sa simple existence, largement facilité les trafics les plus illégaux qui soient dans le monde entier.

Monero comme rouage du Dark Web

Monero, en effet, est une cryptomonnaie réputée pour anonymiser parfaitement les transactions de ceux qui y ont recours. Les flux de capitaux transitant par sa blockchain sont intraçables malgré les multiples tentatives d’exploitation de failles par divers organisme de cybersécurité.

Pour autant, Monero n’a rien d’une cryptomonnaie douteuse. Elle ne fait en réalité que parachever le projet initial derrière la blockchain. En effet, la blockchain supposait que les échanges pratiqués seraient indépendants de la tutelle des organismes bancaire et par extension, d’une quelconque autorité administrative.

Avec un principe libertarien en tête, la blockchain, avant de transiger avec les autorités financières, souhaitait permettre à chacun de pratiquer des échanges libres et sans contrôle. Cela, même si ce principe supposait de faciliter des transactions illégales.

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Est-ce que tous les utilisateurs de Monero s’en servent pour aller sur le Dark Web ?

Beaucoup de fantasmes ont néanmoins entouré la question du Dark Web. On y retrouve certes des tenants du crime organisé, mais ceux-ci, déjà connu des autorités, sont de toute manière surveillés par d’autres moyens.

Monero est principalement utilisé par des individus ou des organismes frappés de mort sociale. Les habitants de pays déconnectés du système de paiement en ligne SWIFT, par exemple, ont souvent recours à cette monnaie pour leurs dépenses quotidiennes. Il s’agit alors d’un moyen de s’émanciper du contrôle parfois inique d’une autorité bancaire prompte aux dérives. Monero, en l’état, ne sert pas principalement les trafiquants de drogue et les terroristes, mais toute personne frappée d’une interdiction bancaire souvent émise depuis les États-Unis.

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